La gamification, le graal qui vous garantit participation et coopération

Table des matières

début de jeu

Apprendre en jouant, tout le monde adhère.
Mais travailler en jouant, c’est un peu plus dur à avaler…
Alors où s’arrête la ludification de nos vies ?

Qu’est ce que la gamification ?

Que veut dire gamification ?

C’est un anglicisme qui désigne le fait d’introduire certains mécanismes de jeu dans des processus d’apprentissage, de management ou de marketing, qui a priori ne sont pas censés être amusants.

Le but ? Cela permet de rendre ce processus plus attrayant ou motivant.

 

Comment traduire gamification en français ?

Le terme consacré est : ludification.

Application Waze jeu

Exemple de gamification avec l’application Waze : informer les autres conducteurs vous fait gagner des points !

 

Qu’est-ce qui fait que le jeu a tant la cote ?

Les marketeurs adorent “réenchanter”, “revisiter”, et plus récemment “gamifier” (ludifier) le parcours client.

Alors faut-il vraiment tout transformer en jeu ?

Doit-on différencier bons et mauvais jeux ?

Faut-il utiliser le jeu dans les parcours de formation, mais aussi dans les réunions, dans le management au quotidien ? Que devez-vous faire pour exploiter le potentiel du jeu dans votre société ?

Explications pour vous aider à faire le tri entre ce qui est vrai et ceux qui abusent.

 

Vous souhaitez avoir une formation pour rendre vos formations plus “attrayante et fun” ?

 

Un peu d’histoire… pour tout comprendre sur le boom du jeu.

Depuis que les gamers des années 80 sont devenus adultes et qu’ils occupent des postes de managers un peu partout, la perception du jeu a bien changé.

Le jeu est devenu une activité acceptable, reconnue, une activité qui a gagné ses lettres de noblesse. Terminé le jeu assimilé aux accros des “jeux d’argent” (casino, poker, tiercé, loto, etc.).

Monsieur tout le monde, et plus récemment, Madame tout le monde, jouent sur leur smartphone quotidiennement.

Les catégories de jeux sont nombreuses et certains jeux sont réellement éducatifs, au-delà de leur objectif récréatif.

Associées à l’apprentissage, les vertus du jeu en matière d’attention, de concentration, de dépassement de soi, de challenge sont unanimement reconnues. L’adoption du team building depuis les années 90, qui utilise clairement les mécanismes du jeu, repose sur ce qu’il apporte : rendre une équipe “vivante” en incitant les individus à créer, à communiquer, à se dépasser, étant coordonnés autour d’un objectif commun.

 

talent lms

90 % des employés âgés de plus de 45 ans reconnaissent que la gamification les aiderait à obtenir de meilleurs résultats au travail — Enquête de TalentLMS 2018.

 

Jeu est synonyme de plaisir et de passer du bon temps. Il est donc intéressant, pour tout ceux qui cherchent à accaparer l’attention, d’exploiter le jeu. Les marketeurs le font depuis des lustres, avec leurs tirages au sort. La télé et la radio en abusent… et maintenant, les dirigeants se doivent d’introduire le jeu dans leur management.

Les premiers vrais jeux dans le business ont été clairement nommés “jeux sérieux” (serious game) pour ne pas rebuter les réfractaires. Ces serious game ont décollé depuis que les casques de VR (réalité virtuelle) sont à la portée de tous et que les simulations qu’ils permettent de réaliser ont rencontré un vif succès dans de nombreux grands groupes et entreprises.

Depuis que tout le monde est censé penser “comme une startup”, que chacun est devenu agile de tous ses neurones, qu’il doit penser “out-of-the-box” et qu’il disrupte comme une bête tous les matins en se lavant les dents, la gamification de ses activités doit bien entendu être au centre de ses préoccupations.

Cela peut se traduire par le fait de coller des post-its sur une vitre, animer ses réunions avec l’interactivité de Klakoon ou concocter un bon storytelling pour aller voir un client. Le concept de jeu serait dans chacune de nos actions…

Il y a pas mal d’abus dans tout ce marketing.

 

Mais en fait, c’est quoi le jeu ?

Il est intéressant de noter que la définition du jeu dit : “activité psychique ou physique pensée pour divertir et improductive à court terme”.

D’où son rejet initial par le business ! Jouer et travailler ne sont pas compatibles. On ne s’attend effectivement pas à ce que ses salariés jouent, mais à ce qu’ils produisent ! Mais alors, quel est l’ingrédient tant recherché dans le jeu que l’on aimerait intégrer au business ?

On pourrait l’appeler “l’esprit de jeu”. C’est l’ingrédient magique qui fait gagner les meilleures équipes sportives, c’est ce qui fait faire des miracles à certains commerciaux, c’est cette qualité qui anime certains entrepreneurs et qui leur permet de prendre d’énormes risques en dormant sur leurs deux oreilles.

 

equipe de france

 

Opérer avec un “esprit de jeu”, dans le business, c’est avoir une énergie, une motivation qui dépasse la raison. On bosse “sérieusement”, mais en même temps, “au-dessus”, on s’amuse vraiment à atteindre des sommets, à innover, à se surpasser. Et lorsqu’on opère à ce niveau-là, on est bien plus productif. On pourrait même dire qu’on attire la chance…

Le propre d’un jeu, c’est que l’on peut gagner et que l’on peut perdre. Mis à part les mauvais joueurs (et il y en a, qui gâchent le plaisir des autres joueurs), la plupart des joueurs ont un état d’esprit positif sur tout cela. C’est-à-dire que bien entendu, ils font tout pour gagner. Mais s’ils perdent, ce n’est pas grave. Ce n’est qu’un jeu. Et, point important, ils ont immédiatement cette idée qu’il y aura d’autres parties, d’autres revanches, d’autres possibilités de gagner.

C’est ce côté “léger” -non sérieux- qui donne à ceux qui cultivent “l’esprit de jeu” une aptitude à obtenir beaucoup plus de produits que ceux qui travaillent constamment dans l’effort.

Maintenant, on pourrait penser qu’opérer avec cet esprit de jeu est un trait de caractère, une “softskill” qui se travaille difficilement. C’est en partie vrai. Mais vous pouvez instiller cet esprit de jeu dans votre entreprise de bien des façons et c’est ce que l’on entend par la gamification.

 

Intégrer le jeu dans votre entreprise : gamifier votre management

Jouer avec les chiffres… Le management par statistiques, ce n’est pas le 421, c’est le fait de donner des objectifs chiffrés et d’inciter ensuite vos collaborateurs à jouer à les atteindre. Cela mériterait tout un article !

Les commerciaux sont généralement nourris avec ce principe d’avoir sans cesse des challenges et nombre d’entre eux opèrent avec cet esprit de jeu. Ils s’amusent à vouloir se battre contre leurs collègues et plus souvent, ils se battent contre eux-mêmes. Et les résultats sont parfois fantastiques. Malheureusement la culture du jeu s’arrête souvent aux portes des commerciaux.

 

jeu management team

Donc, ce serait une excellente idée de donner un jeu (un objectif à atteindre) sans cesse à chaque collaborateur. Certes, les RH ont intégré partiellement depuis pas mal de temps ce concept, souvent en conditionnant le complément de rémunération variable à l’atteinte d’objectifs fixés lors de l’entretien annuel. C’est mieux que rien, mais on est loin d’un jeu qui provoque l’enthousiasme et l’”adhésion des foules”, tous les jours !

Un jeu comporte des règles. L’un des problèmes qui survient parfois, dans tout jeu, c’est lorsque “l’arbitre a fait une faute”. Vous savez, il n’y a rien de plus énervant dans un sport, que lorsque l’arbitre est injuste. Vous enragez, mais vous ne pouvez rien faire.

Donc, il arrive trop souvent dans les jeux mis en place par les RH ou les managers, que finalement, la décision de l’atteinte de l’objectif (ou non) un an plus tard, est sujet à des arbitraires. C’est en fait le premier écueil dans tout jeu ! Veillez à ne pas introduire d’arbitraires mais à créer des règles simples et faciles à respecter, sans risques d’injustice.

 

Le jeu peut-il être efficace pour vaincre la résistance au changement ?

Bien sûr, un bon leader obtient l’adhésion à des buts positifs et à des changements rationnels grâce son pouvoir de conviction. Mais également, en insufflant l’esprit de jeu à ses équipes. C’est un raccourci efficace pour avancer plus vite.

Les premiers grands jeux d’entreprise sont souvent vécus lors de grandes journées annuelles où le team building et la cohésion d’équipe exploitent tous les mécanismes du jeu. Ils visent souvent à faire bouger les équipes, à “casser les silos” comme certains se plaisent à dire.

Dans ces moments exceptionnels, les jeux sont plus souvent vécus comme une sorte de fête ou de loisir offerts par l’entreprise que comme de réels séminaires utiles pour faire évoluer les projets. Mais cette première expérience positive des jeux en entreprise est le prélude de beaucoup d’autres évolutions.

 

Comment les RH doivent-ils inviter le jeu dans leur entreprise ?

Les RH sont en quête de sens pour leur entreprise. Chaque société doit se trouver une raison d’être, une mission, dignes d’attirer les meilleurs talents. Elle doit contribuer à l’amélioration du monde. Elle doit véritablement aider.

Alors que la guerre des talents fait rage et que les candidats choisissent leur entreprise sur des critères comme la qualité de vie au travail ou la RSE, la marque employeur des uns et des autres devient fondamentale pour sortir du lot.

Au-delà des mots et du “blabla” marketing que l’on peut facilement inventer, les RH avisés mettent en place des actions concrètes sur au moins deux points clés.

  • L’onboarding, l’accueil des nouveaux employés, dont il a été prouvé qu’il conditionne énormément la rétention ou la fuite des talents,
  • La formation, qui permet bien entendu de faire évoluer l’employabilité des salariés et de pourvoir en interne aux nouveaux métiers, liés notamment à la transformation digitale.

Ces 2 activités sont l’occasion parfaite d’exploiter la puissance du jeu.

Par exemple, il est très intéressant de créer un jeu de plateau (avec des cartes ou un jeu de piste (avec des énigmes), ou mieux encore un escape game pédagogique (un jeu d’évasion) pour valider les acquis à la fin d’un parcours d’onboarding ou pour clôturer une formation.

Créer un jeu sur-mesure, c’est créer une activité pédagogique qui demande les mêmes qualités créatives que pour un bon e-learning : une créativité débridée, des talents de communication, la maîtrise de tous les médias, un zest de technologie et bien entendu les mécaniques du jeu qui se rapprochent du storytelling et de la création de tout bon scénario.

 

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